Sourate 5 La table servie (ou Le Festin) : versets 110-116

[5:110] Et quand Dieu dira : «ô Jésus, fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait sur toi et sur ta mère quand Je te fortifiais du Saint-Esprit. Au berceau tu parlais aux gens, tout comme en ton âge mûr. Je t’enseignais le Livre, la Sagesse, la Thora et l’évangile ! Tu fabriquais de l’argile comme une forme d’oiseau par Ma permission; puis tu soufflais dedans. Alors par Ma permission, elle devenait oiseau. Et tu guérissais par Ma permission, l’aveugle-né (al akmaha) et le lépreux. Et par Ma permission, tu faisais sortir (tukhidju) les morts. Je te protégeais contre les Enfants d’Israël pendant que tu leur apportais les preuves. Mais ceux d’entre eux qui ne croyaient pas dirent : «Ceci n’est que de la magie évidente».

[5:111] Et quand J’ai révélé aux Apôtres ceci : «Croyez en Moi et Mon messager (Jésus)». Ils dirent : «Nous croyons; et atteste que nous sommes entièrement soumis».

[5:112] (Rappelle-toi le moment) où les Apôtres dirent : «ô Jésus, fils de Marie, se peut-il que ton Seigneur fasse descendre sur nous du ciel une table servie ? » Il leur dit : «Craignez plutôt Dieu, si vous êtes croyants».

[5:113] Ils dirent : «Nous voulons en manger, rassurer ainsi nos cœurs, savoir que tu nous as réellement dit la vérité et en être parmi les témoins».

[5:114] «ô Dieu, notre Seigneur, dit Jésus, fils de Marie, fais descendre du ciel sur nous une table servie qui soit une fête pour nous, pour le premier d’entre nous, comme pour le dernier, ainsi qu’un signe de Ta part. Nourris-nous : Tu es le meilleur des nourrisseurs.»

[5:115] «Oui, dit Dieu, Je la ferai descendre sur vous. Mais ensuite, quiconque d’entre vous refuse de croire, Je le châtierai d’un châtiment dont Je ne châtierai personne d’autre dans l’univers.»

[5:116] (Rappelle-leur) le moment où Dieu dira : «ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens: «Prenez-moi ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors de Dieu ?» Il dira : «Gloire et pureté à Toi ! Il ne m’appartient pas de déclarer ce que je n’ai pas le droit de dire ! Si je l’avais dit, Tu l’aurais su, certes. Tu sais ce qu’il y a en moi, et je ne sais pas ce qu’il y a en Toi. Tu es, en vérité, le grand connaisseur de tout ce qui est inconnu.

NOTA : C’est dans la Sourate 5 que l’on trouve ce verset :

[5:48] …Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns les autres dans les bonnes actions. Votre retour, à tous, se fera vers Dieu ; il vous éclairera alors, au sujet de vos différends.